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La situation à Gaza est intolérable. La Ville de Bourg-en-Bresse a décidé d’afficher le drapeau palestinien au fronton de l’Hôtel de Ville à l’occasion de la manifestation de soutien au peuple palestinien qui se déroule chaque 1er vendredi du mois sur la place de l’Hôtel-de-Ville et qui est organisée par l’association France Palestine Solidarité 01.

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Gaza est ravagée par 20 mois de guerre avec un blocage de l’aide humanitaire et l’interdiction aux journalistes du monde entier d’accéder à Gaza pour pouvoir documenter et témoigner de la situation. Aucune démocratie ne peut dignement accepter de telles pratiques.

L’ONU affirme que la population est confrontée à un risque critique de famine. La Rapporteure spéciale de l’ONU pour les Territoires Palestiniens dénonce un génocide en cours dans l’enclave palestinienne et interroge les buts de guerre du gouvernement israélien. Des femmes, des enfants, des civils sont continuellement visés par les frappes israéliennes, qui tombent sur des écoles, des hôpitaux, des centres d’aides humanitaires, qui se referment sur la population comme des pièges mortels.

L’impuissance de la communauté internationale provoquée par la complicité des États-Unis sur ce qu’il se passe à Gaza oblige les citoyens du monde à dénoncer une guerre insoutenable. Il n’est plus possible de fermer les yeux sur Gaza qui est devenu un mouroir pour les Gazaouis.

Communiqué de Jean-François Debat, Maire de Bourg-en-Bresse
Drapeau palestinien : cela mérite-t-il vraiment une polémique ?

Vendredi 6 juin, la Ville de Bourg-en-Bresse a décidé d’afficher le drapeau palestinien sur l’Hôtel de Ville à l’occasion du rassemblement mensuel organisé depuis des années par l’association France Palestine Solidarité, qui défend une solution à deux États pour une paix durable entre Israël et Palestine.

Ce geste n’est pas une prise de position politique partisane de la Ville dans ce conflit : elle ne l’a jamais fait et ne le fera jamais tant que je serai en responsabilité.

Elle affirme simplement et symboliquement son émotion et sa solidarité humaine avec une population civile victime d’une situation inhumaine.
Elle dit qu’il n’est pas acceptable d’utiliser contre cette population l’arme de la faim, de la soif, de la pénurie de médicaments. Elle dit, comme le dit l’ONU, comme l’avait dit le défunt Pape François, comme l’a dit hier le Président de la République Emmanuel Macron au nom de la France, que ce que vivent les hommes, les femmes, les enfants de Gaza est insupportable et doit cesser.

Depuis quelques jours, l’extrême droite tente de créer une polémique politique : elle ne fait que poursuivre son propre but politique en soutenant le gouvernement d’extrême droite au pouvoir en Israël.

J’ai aussi entendu ceux qui pensent voir dans ce geste un ferment de division. Propre à attiser des tensions. À prendre parti contre un camp et pour l’autre.
À ceux-là, je dis qu’il faut ouvrir les yeux : quand l’ancien Premier ministre israélien de droite, Ehud Olmert, dénonce un « crime », quand l’ancien ambassadeur d’Israël en France, Elie Barnavi, parle de sa « honte » devant ce qui se passe à Gaza, cela signifie que ce qui se déroule actuellement à Gaza n’a plus rien à voir avec la riposte aux attaques terroristes du Hamas du 7 octobre 2023 et que le dire ne revient pas à prendre position contre Israël mais pour une conception universelle des droits humains.
C’est ni plus ni moins ce que nous affirmons. Je suis certain que c’est le sentiment de l’immense majorité des Burgiens et des Français.
Desmond Tutu disait : « Si vous êtes neutre dans des situations d'injustice, c'est que vous avez choisi le camp de l'oppresseur. » Une fois par mois, la Ville de Bourg en Bresse marquera sa solidarité avec la population civile de Gaza. Jusqu’au moment où cette injustice cessera. Je crois que cela ne mérite aucune polémique.

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