Humanité. Clarté.

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Humanité. Clarté.

Aujourd’hui, plus personne, à l’exception de l’extrême droite qui en fait un cheval de bataille pour faire oublier son passé, ne le conteste : la guerre poursuivie à Gaza par le gouvernement israélien ne peut plus se justifier par les attentats terroristes du Hamas du 7 octobre 2023. Affamer, assoiffer, mitrailler une population civile rassemblée pour les rares distributions alimentaires est injustifiable.

Quand Ehud Olmert, ancien Premier ministre israélien de droite, quand Elie Barnavi, ancien ambassadeur d’Israël en France, quand des personnalités juives éminentes telles Delphine Orvilleur ou Anne Sinclair le disent, quand le Président de la République le dit au nom de la France, affirmer que ce qui se passe à Gaza est une honte et doit cesser ne relève pas du propos politique mais simplement humain.

Il y a ceux qui ont fait du soutien total au gouvernement Netanyahu leur fonds de commerce électoral : ceux-là seront toujours contre tout soutien aux civils de Gaza. Pour autant, comme je l’ai dit au conseil municipal le 23 juin dernier, la manière avec laquelle le conflit Israël/Palestine a été hystérisé, schématisé, surexploité politiquement par l’extrême droite comme par l’extrême gauche rend malheureusement parfois inaudible un propos nuancé. J’ai entendu que dans ce contexte, la symbolique du drapeau palestinien ait pu, de bonne foi, pour une partie de la population, ne pas être comprise pour ce qu’elle était (un soutien humanitaire) mais comme une prise de position politique dans ce conflit, ce qui n’est pas la vocation de la Ville.

C’est la raison pour laquelle, ce vendredi 4 juillet, à l’occasion du rassemblement régulier organisé par France Palestine Solidarité qui milite depuis longtemps pour une solution équilibrée et pacifique, une simple banderole « Solidarité avec les populations civiles de Gaza » sera ponctuellement affichée. Seuls ceux qui ne veulent pas voir l’enjeu humanitaire s’en offusqueront.

Humanité. Clarrté.